Blog: Technique régate
Description: Situations tactiques, d'application des règles, informations sur le matériel du Grand Surprise
Created by admin on Mon 26 of Mar, 2007 [22:48 UTC]
Last modified Sun 07 of Dec, 2008 [19:18 UTC] ![]() Compte rendu de l'Assemblée Générale de Classe Grand Surprise 2008
La réunion s'est tenue le samedi 6 décembre au salon nautique. étaient représentés , les loueurs de Grand Surprise, ATR, Rivages et Passion et seulement quelques propriétaires indépendants, dont il faut le noter un des responsables de la classe "Surprise" qui s'est acheté mi 2008 un surprise et semble motivé pour s'impliquer dans l'animation de la classe. Ce compte rendu n'est pas le compte-rendu officiel mais un résumé rapide et personnel.
Animation de la classeLa fréquentation du Spi Ouest France et du National Grand Surprise est stable en 2008, par contre la fréquentation des deux autres régates du trophée, la SIV et le Grand Prix du Crouesty est plus faible.Le débat sur l'animation de la classe est assez décevant, car rien n'est envisagé au delà d'une publicité de dans Voiles et Voilers annonçant le trophée national et pour laquelle le chantier serait sollicité, le site internet serait mieux mis à jour et des communiqués de presse rédigés. L'idée de régates en double avec la venue d'équipages de haut niveau est lancée. Classement du Trophée National des Grands Surprise 2008Notos est le seul bateau a avoir couru les cinq régates du programme, ce qui lui vaut les applaudissements des participants. Notos termine 3ème du Trophée 2008 qui est remporté par Abakka de Mathieu Coville.Au titre des satisfactions, plusieurs participants apprécient le site voilehabitable.org et les informations q'il donne sur la technique et les réglages du Grand Surprise Programme du Trophée National des Grands Surprises 2009.Spi Ouest France 9 au 12 avrilObelix Trophy 30 avril au 3 mai Tour de Belle île 9 et 10 mai SIV La Rochelle 20 au 23 mai National Grand Surprise à La Rochelle, fin août Une régate en Bretagne sud début novembre Le classement prend en compte les 4 meilleurs classements sur ces 6 courses. A noter qu'émerge l'idée de proposer des régates en duo sur Grand Surprise, cela pourrait se faire en test à l'occasion de la course prévue en novembre. Modification de la jaugeLa jauge sera modifiée à la demande du jaugeur pour formaliser la pratique actuelle de jauge des voiles de Grand Surprise, le texte devient semblable à celui de la classe Figaro et n'a aucune incidence sur l'équipement des bateaux.Montant de la cotisation à la classeElle est réduite à 60€ en 2009 alors qu'elle était à 80€ en 2008. La trésorerie de la classe est excédentaire.Le compte rendu officiel de la réunion de l'AG 2008 de La Classe Grand Surprise ![]()
Enseignements Spi-Ouest France 2008
Les points réussis à consoliderBon placement sur les lignes de départ, sauf au premier départ, mais près d'une dizaine de bateaux se retrouvent coincés comme nous en dessous de la lay-line de l'extrémité gauche de la ligne. Nous partons avec les meilleurs bateaux à l'extrémité gauche qui s'avère favorable sur les quatre manches. Le circuit adopté est de se trouver à 2 minutes à l'extrémité gauche, de longer la ligne au vent jusqu'à 1minute 40 secondes avant le départ et descendant près du grand largue bâbord amure de trouver un trou entre les bateaux remontant tribord amure en virant de bord à environ 50 secondes , ce qui permet de revenir en vitesse sur la ligne en visant un point un peu à droite de l'extrémité de ligne. A chaque fois (sauf 1er départ) nous avons pu trouver le trou avec la place pour accélérer sous le vent, mais sans être dans la position la plus favorable, mais aussi la plus risquée d'être le bateau à l'extrémité gauche.La communication barreur/tacticien était bonne avec un placement très précis dans le trou repéré. Bon repérage des lay-lines : l'ensemble de l'équipage, en particulier la cellule avant a bien en tête l'approche de la lay-line et est parfaitement mobilisé sur le dernier virement que nous réalisons avec une grande rapidité et précision. Bon réglage lorsque débridé : A deux reprises nous étions un peu au delà du cadre, tout l'équipage l'a détecté et les régleurs ont bien surveillé l'adaptation du réglage du Solent. La différence était nette par rapport aux régates précédentes avec une capacité à tenir en vitesse par rapport aux voiliers proches. Les points d'améliorationAméliorer le rappel et les positions longitudinales sur le bateau: : Si l'on se réfère à l'observation des bateaux de tête on devrait être plus avancés : Jusqu'à 15N de vent, N°1 à l'avant des haubans, Piano entre haubans et 2ème chandelier, régleurs et tacticien entre les chandeliers 1 et 2.Au près le tacticien est maintenant toujours au rappel au niveau du premier chandelier, mais pas parfaitement car il double la veille des croisements par le régleur de GV. Il faut parvenir à ce que la veille du régleur de GV soit parfaitement fiable. Dans la phase de préparation du spi sur le dog leg (voir photo ci contre ou seul le piano est au rappel!) et à l'enroulage de la bouée sous le vent tout l'équipage doit être au rappel, le rangement est à réaliser depuis le rappel, c'est le régleur de GV qui est le plus disponible pour l'effectuer. Tout l'équipage doit être au rappel maximum dans les 10 à 20 secondes précédant un départ et, dans la brise ne pas en bouger dans la minute suivante qui est décisive. ManœuvresManœuvre d'affalage du spi : La particularité du Spi Ouest France est de présenter une porte sous le vent avec le choix d'enrouler l'une ou l'autre bouée, la bouée de droite (vue à droite dans la descente) étant enroulée pour une sortie au près tribord amure et celle de gauche pour une sortie au près bâbord amure.La gestion des winchs et de l'affalage du spi est différente . Dans tous les cas, il faut libérer le winch de roof tribord pour étarquer la drisse de génois avant l'affalage du spi. Si on enroule la bouée vue à droite, on ressort au près tribord amure, le bras de spi initialement sur le winch de roof tribord doit être positionné sur le winch de cockpit tribord . Ceci permet d'étarquer la drisse de génois. Le génois est prébordé sur le winch de cockpit bâbord. Le spi est alors affalé sous le génois si l'on arrive vent arrière tribord sur la bouée C'est l'inverse lorsque l'on enroule la bouée de gauche (cas courant des parcours bananes). L'automatisme de l'enchainement de ces actions n'était pas acquis et le tacticien devait donner les indications et vérifier l'exécution alors que les enroulages de bouée étaient très délicats du fait de la présence rapprochée d'autres voiliers. Dès que le solent est étarqué, dans la brise, le régleur de GV le règle pour le près. On avait un génois souvent insuffisamment bordé en sortie d'enroulage alors que c'est une situation où pour ne pas descendre sous les adversaires passés devant, il faut faire du cap et être au rappel et non à reborder le génois. Virements de bord : Ils sont toujours trop lents avec un retour trop tardif des régleurs au rappel qui est particulièrement pénalisant dans la brise. La descente du rappel des régleurs avant le virement est bien gérée avec une bonne synchronisation du déclenchement du virement par le barreur. Pour accélérer le retour au rappel dans la brise, le régleur allant sous le vent pour larguer l'écoute, la largue et bondit immédiatement au rappel sur le nouveau bord. C'est le régleur de GV qui reprépare le winch pour un prochain virement de bord. Le régleur qui borde ne peaufine pas son réglage, il donne quelques tours de manivelle et revient au rappel en laissant la manivelle en place, une fois que le bateau a repris de la vitesse, il va rapidement vérifier son réglage et enlever la manivelle. Empannages :Le N°1 peut réussir à empanner seul le tangon, mais avec l'aide du pianiste, par toutes conditions de vent, l'empannage de déroule plus rapidement avec un spi plus rapidement positionné. Rappel de la procédure : le pianiste aide le N°1 à empanner. Il se place sous le vent avant l'empannage, saisit l'ancienne écoute et y enclenche le tangon que le N°1 vient de décrocher du mat, il pousse cette extrémité du tangon vers l'avant puis aide le N°1 à crocher l'autre extrémité au mat. Réglage et conduiteFaire du cap après le départ :Sur les départs, nous n'avons pas réussi à tenir en cap par rapport au voilier juste sous le vent devant car nous avions un déficit de cap. Il faut noter que nous avions une vitesse correcte, le bateau juste au vent ne nous rattrapait pas . La cause de ce déficit de cap est probablement le réglage de la grand-voile, j'ai pu observer que les voiliers faisant beaucoup de cap devant nous avaient (en dessous de 16N de vent) une voile avec une bôme dans l'axe du bateau mais assez vrillée. Il faut aussi veiller dans les instants précédant et suivant le top départ que tout l'équipage soit au rappel maximum (ce qui a pu ne pas être le cas pour le tacticien et le numéro 1).Les différents modes de fonctionnement barre/réglage : cap, VMG (meilleur près), vitesse doivent être travaillés en entraînement et mis en œuvre en régate Régler au près : les régleurs ont bien intégré la position moyenne de la chute par rapport aux marques de la barre de flèche. Par contre, les positions des rollers en fonction de la force du vent ne sont pas intégrées alors qu'il suffit d'avoir mémorisé la fiche de réglage. Il faut arriver à ce que le réglage du solent et celui de la GV soient adaptés à l'objectif cap / VMG/ vitesse sans que le tacticien doive le rappeler. Ainsi par exemple, plus de cap = plus de pataras, voiles plus plates et plus bordées. L'observation de notre progression par rapport aux autres voiliers doit amener les régleurs à revoir le réglage ou à minima d'échanger avec le barreur, ainsi sur la manche annulée du dimanche alors que nous étions excellents en cap et en vitesse en tribord amure, en bâbord amure nous marchions moins bien que les bateaux proches, cela était du à un ORC trop plat. Réglage du spi : la position du tangon n'est pas toujours adaptée suffisamment rapidement, et il est nécessaire que le barreur donne plus d'indications sur sa trajectoire aux régleurs. Le tangon est souvent trop haut. CommunicationLa communication est toujours globalement insuffisante, l'amélioration est notable sur le positionnement par rapport au cadre, mais sur la vitesse, les trajectoires, les croisements, l'observation du plan d'eau, la communication reste insuffisante.Donner la distance à la ligne de départ:Sur les trois départs, réussis en positionnement, le barreur n'avait pas d'indication du numéro 1 sur la distance par rapport à la ligne, nous étions en conséquence en retrait d'une à deux longueurs par rapport aux voiliers proches. Observation de la flotte :Il n'y a pas encore suffisamment d'indications du piano sur notre position par rapport au parcours et sur les gains des adversaires partis d'un côté ou de l'autre du plan d'eau. Mais la situation n'était pas facile à analyser, dans la mesure où nous étions dans le paquet des dix bateaux de tête. Le vent était stable avec aucune option marquée droite ou gauche du plan d'eau. Même si le tacticien n'interroge pas en permanence, le piano doit signaler régulièrement les options et positions des bateaux de tête et des bateaux proches au classement général et dans la manche. Ainsi sur la manche2 du spi, alors que nous étions à la 10ème place sur la seconde descente, nous terminons 22 ème à cette manche sur un winch surpatté mais aussi parce que l'option à droite dans la première partie de la remontée n'était pas excellente et pas celle des adversaires juste derrière nous. Veille au près des croisements par le régleur de GV : Il doit adapter sa veille au risque de croisements. Les risques sont importants juste après les départs, après l'enroulage des bouées sous le vent, particulièrement si des voiliers ayant mal enroulé la bouée sont devant à quelques longueurs sous le vent, à l'approche de la bouée au vent lorsque l'on arrive sur les lay-line, lorsque l'on a un voilier sous le vent et devant, qui s'il vire peut provoquer très rapidement une situation de croisement. Dans ces phases de risques, sa veille est quasi permanente et il en informe en continu le barreur et le tacticien. Lorsque la situation est moins tendue, il donne une information précise au tacticien et au barreur au minimum toutes les 30 secondes : Clair, Voilier Bâbord passe devant, Risque croisement dans 10 longueurs, Voilier sous le vent derrière. Quand le croisement se précise, il veille en permanence avec les indications suivantes : On est devant, on est derrière, on le tape, il nous tape. Lancement et contrôle des manœuvres : C'est au pianiste et non au tacticien de suivre et contrôler le déroulement des manœuvres, en particulier sur les envois et affalages de spi. Il précise ainsi à l'affalage les changements de winch (bras à passer du winch de roof au winch de cockpit qui convient selon la manœuvre) et déclenche le séquencement de la séquence d'affalage depuis le hissage du génois, le rangement du tangon etc... Il faut ainsi parvenir à une autonomie de décision N°1 / pianiste sur la préparation de l'envoi et de l'affalage de spi. Le tacticien n'intervient que pour donner ses intentions et non pour diriger et séquencer la manœuvre. Ainsi pour un envoi, le tacticien dit "Envoi avec tangon", Pianiste et n°1 choisissent le moment le plus opportun (les autres équipiers sont au rappel, avant l'arrivée sur le dog leg) et suffisamment anticipé pour envoyer le spi au bon moment. TactiqueLa flotte était importante et sur un parcours très court pour le Spi Ouest France (1,2mille).Il n'y avait pas de bord obligatoire déterminé par le courant ou une bascule prévisible de vent. Nous étions en mode vitesse, éviter les dévents, ne pas sortir du cadre. Cependant il aurait fallu être plus attentif à des oscillations qui se sont présentées. Au vent arrière, nous n'avons pas toujours su gérer les dévents, ce n'était pas aisé dans ces bords très courts, on aurait pu défendre notre place en loffant au dessus de nos poursuivants ou en empannant. Mais en moyenne on n'a pas perdu de places sur le portant Maîtrise des choix tactiques : La perte rapide de cap sur les départs nous contraignait à une position passive sur la première remontée, on allait souvent sur le côté gauche pour cette raison et avec la majorité de la flotte, avec éventuellement des virements pour échapper aux dévents Sur les autres remontées, la bouée enroulée sous le vent déterminait le choix du côté du parcours, d'autant qu'on ne retraversait pas le plan d'eau pour éviter la perturbation des bateaux sous spi. Si l'on était gêné par des dévents en sortie d'enroulage, mais ce fut rare, on virait assez vite. Sorties du cadre : Nous sommes sortis du cadre, à grande distance sur la lay line bâbord à deux reprises. A l'approche à courte distance de la bouée de la lay line tribord, alors que nous sommes bâbord amure, nous virons au vent devant ou derrière des voiliers et nous faisons une ou deux longueurs de trop qui nous font passer la bouée derrière eux, alors que ces bateaux sont au dessus de la lay line tribord et qu'en virant juste sous leur vent, on virait la bouée devant eux. Il faut que le N°1 identifie bien la position par rapport à la lay line des voiliers qui croisent devant, le tacticien pourrait corréler l'annonce de la lay line par le N°1 avec le croisement à venir, si le N°1 a annoncé "Lay line" avant le croisement, on doit virer sous le vent du bateau qui croise en tribord amure. GréementHâle bas souple testé avec succès, il faut bien penser à mettre en place la drisse de spi comme balancine à l'envoi et à l'affalage de la grand voile.Les drisses ont été passées de 10mm à 8mm avec le problème que malgré un surgainage à 10mm, elles glissent dans les bloqueurs de gros diamètre, on doit donc les mettre sur les plus petits bloqueurs. L'écoute de GV est passée de 10mm à 8mm, mais il faut réduire un peu la longueur de la pantoire qui abaisse la poulie double. Un palan fin sur la bordure de GV, constitué de 6 brins (une poulie triple et une poulie double) s'avère très efficace. On étendra l'innovation à ce même dispositif sur le cuningham de GV , on pourra ainsi complètement bloquer la drisse de grand voile.
Conseils de réglage du Grand Surprise par un des responsables de la classe
Ces conseil nous ont été aimablement donnés par Antoine Croyère qui est le fondateur de l'association de la classe Grand Surprise, le rédacteur de la jauge et son actuel trésorier ainsi qu'un des associés du loueur ATR (il assure les nouveaux développements commerciaux).
Il n'est pas lui même un régatier de haut niveau mais a obtenu plusieurs bons résultats avec des régatiers de renom tant en Grand Surprise qu'en A35 (2ème au National Grand Surprise 2006, 4 éme au Spi Ouest France 2007 avec Christine Briand) Petit temps : charger à fond l'avant pour diminuer la surface mouillée, le radeau de survie et le mouillage sont déplacés à l'avant du bateau. La préparation de la carène est un point important : poncer au papier de verre l'antifouling qui passé au rouleau présente un aspect rugueux de «peau d'orange ». Il ne faut pas oublier, une fois le moteur arrêté de positionner l'hélice 'bec de canard" afin qu'elle soit repliée dans le plan vertical. Réglage du mat : D2 à peine pris car sinon ce sont eux qui reprennent une partie de la tension des verticaux, ua détriment des galhaubans qui tiennent la tête de mat et qui doivent seuls bénéficier de la mise en tension des verticaux Concernant la valeur de la tension des verticaux, Antoine Croyère s'est doté d'un tensiomètre et a été prendre des valeurs sur les bateaux qui marchaient le mieux. Le précintre est quasi nul : mat droit lorsque le pataras n'est pas pris. Dans la brise, il reprend de la tension des D1 (un tour et demi), mais il n'est qu'à moitié convaincu de la pertinence de cet ajustement Réglage du solent : rollers très avancés, la bordure du génois ne doit jamais être rectiligne mais s'incurver sous le vent. Il considère que le défaut des régleurs est de trop border le solent. Dans les petits air, la chute du solent est vue à l'extrémité de la première barre de flèche, autrement elle est vue 10cm à l'intérieur de la première barre de flèche. Angles de descente au portant : 5N de vent 130° du vent réel 10N de vent 150° du vent réel 20N plein vent arrière Remarque : ce sont les angles que l'on pratiquait en JOD 35, en attendant mieux il paraît logique de se caler sur les angles cible de descente du JOD 35 :
Qualité des voiles : Il court avec des voile North en Milar/taffetas et il pense que l'effort doit être porté sur la qualité du génois, pour lui le spi est quasiment indifférent et la grand-voile s'use peu . Bateau de tête du chantier Archambault : Il a démonté le hâle-bas rigide et les taquets avant...
Spi Ouest France 2007, étude du vent et enseignements tactiques pour le rond A
Anticyclone très stable du cap Finisterre aux Îles britanniques tout au long des 4 jours du spi 2007.
Le vent a toujours été de secteur NE avec comme butées sur le rond A où nous courrions 25° à gauche et 75° à droite. Sa force a varié entre très faible et 18N, avec le plus souvent autour de 10N. Le ciel a toujours été vide de nuage avec aucun signe de thermique sinon d'étouffement du vent en milieu de journée. La ligne de départ et par conséquent la bouée sous le vent des parcours tactique étaient mouillés par 47°31,8N et 3°01,5W (1,8' dans le SW de la bouée du Petit Trého entrée du chenal de La Trinité) avec une bouée au vent à 1,4'. La basse mer était à 14h le vendredi et 15h50 le lundi, avec des coefficients moyens. Donc des courants plutôt contraires avant la basse mer lors des remontées au vent, dont on pouvait penser se protéger en allant à gauche à terre. Nous avons eu deux parcours côtier conduisant la flotte entre la bouée de danger isolé de Bugalet au sud ouest et la bouée cardinale sud des « buissons de Méaban » à l'est. Voir la carte de la zone de navigation du rond A ![]() Les trois jours « complets » du spi, puisque le lundi 9 nous n'avons couru qu'une manche, le même scénario d'évolution du vent s'est reproduit. Vent assez soutenu, plus fort le dimanche, jusque vers 13h. Le vent est d'abord autour de 40 vers 10h-11h, il tourne ensuite jusqu'au 75° en mollissant un peu, puis revient à gauche entre 14h et 16h avec à ce moment un net affaiblissement autour de 8N, il remonte ensuite, sauf le vendredi 6 où il s'étouffe complètement. La tactique est de jouer la gauche sur la première remontée du tactique du matin, bascule et bouffées à gauche à la côte), sur les autres remontées, la droite est une bonne option surtout à partir de12h, on évite de croiser les autres flottes qui descendent sous et il y a des bouffées à droite. Avec les côtiers de l'après-midi, qui commencent vers 14h on doit aller à fond à gauche tant pour la bouée de dégagement que sur les remontées, de Bugalet vers le Nord Est de la baie. Mais attention à bien évaluer si en restant bâbord, l'adonnante ne vas pas être suffisante pour un bord direct, ce fut le cas le samedi 7 avec un vent venant au 25° permettant une route quasi directe entre la bouée de danger isolé de Bugalet et la marque positionnée à l'ancienne bouée de La Souris. Commentaire de la trace : Trace des deux manches du vendredi 6 avril, le premier parcours est un parcours super banane 3 tours avec arrivée sous le vent. Un changement de parcours intervient pour la troisième remontée au vent (B1C nouvelle bouée au vent). La porte sous le vent est notée B3A-B3B?. On observe bien de la gauche à la fin de la première remontée au vent et une brutale bascule à droite à la fin de la seconde remontée au vent à 12h16. La bouée de dégagement du parcours côtier est notée BDEGAGCOT et la cuillère de la bascule à gauche est très remarquable.
Spi Ouest France 2007, enseignements équipage Notos
Organisation à bord :On était 7 et proche des 530 kg de la limite.De l'avant à l'arrière : Arnaud N°1 Catherine pianiste François-Xavier? et Etienne régleurs Jean-louis tactique Bastien grand voile Dominique barreur GénéralitésOn a du mal à accrocher les 15 premières places. Les 10 premiers bateaux ont une meilleure vitesse que nous. Nous avons une seule fois passé une bouée en tête, en tirant du bon côté avec beaucoup de réussite : départ à guache, le vent bascule à gauche et on croise devant toute la flotte. Ce fut sur le côtier du vendredi 6 avril qui fut annulé par manque de vent après la marque de dite « Obstruction ».Le manque de vitesse était sensible au près, il peut s'expliquer par un mauvais réglage du mat. Mais la différence était surtout sensible au portant, et là il faut surtout incriminer la coordination barreur/régleur et notre méconnaissance de la vitesse cible en dessous de 10N de vent. Il est vrai aussi que, particulièrement sur les côtiers, la tactique de descendre plus sous le vent que le reste de la flotte n'était pas payante. Du point de vue tactique les remontées au vent étaient plutôt réussies avec des placements aux bouées bien contrôlés quoique peut-être pas assez offensifs, un seul départ en second rideau nous obligeant à plusieurs virements de dégagement, les autres étaient plutôt réussis. Les manoeuvres d'envoi, d'affalage, d'empannage, de virement de bord et d'empannage ont été menées avec efficacité et dynamisme avec seulement un passage à vide dans le côtier du samedi 7 avril lors de la longue descente vers la bouée de danger isolé de Bugalet. Enseignements :Reprendre le réglage du mat à la base et construire les vitesses cibles.Bien animer le réglage sous spi avec dés que la pression mollit, Régleur au barreur : « plus de pression, lofer » Barreur : « je lofe » quand la pression et la vitesse reviennent, Régleur au barreur « pression, on peut descendre » etc... Il est également important que le n°1 ou le régleur de Grand voile racontent bien ce qui se passe derrière afin de maintenir le dynamisme pour répondre aux attaques des voiliers poursuivants. On a pu observer que notre approche des bouées sous levent avec un vent faible et perturbé opar la flotte était efficace lorque nous arrivions assez pointu en évitant d'empanner ou de descendre trop vent arrière à l'approche de la bouée. Il faut aussi toujours s'améliorer sur le dynamisme du rappel et veiller à l'équilibre longitudinal du bateau tant au près que sous spi en se reculant quand le vent forcit et en chargeant beaucoup l'avant lorsque le vent descend en dessous de 5N. Les bascules dans les manoeuvres de virement de bord et d'empannage de petit temps sont à améliorer
Matériel et logiciel TinyCoach de la société Kalibee
Un article dans Voiles et voiliers
![]() Il est construit autour d'une base, un ordinateur s'interfaçant au réseau NMEA du bord et permettant d'enregistrer et d'exploiter les données de la centrale de navigation et du GPS. L'interface de commande se fait par une boite comportant une dizaine de le sens homme vers machine. La machine restitue des informations de synthèses sous forme vocale, soit sur un écouteur lié à la boite de commande, soit sur des hauts parleurs. La version de base DataLogger? (900€) ne permet que l'enregistrement, elle est utilisée pour l'analyse de la navigation à l'ENV. La version Performer ( 1500€) dispose en outre d'une interface de commande et de synthèse vocale. L'aide vocale porte sur les performances des virements et empannage et sur l'approche des performances de la polaire. La version Ultimate (1900€) comprend en outre des aides tactiques au départ, au respect des lay-lines, à la strtégie par rapport à la structure du vent et au courant (ce dernier point n'est pas très clairement expliqué) Globalement le système semble séduisant, mais à notre sens assez coûteux, d'autant qu'on a beaucoup demal à se faire une idée de ses performances avancées ( Option Ultimate) et qu'il faut disposer en outre d'un logiciel du type "Adrena Optima " pour établir la polaire. Lien vers le site de TinyCoach Le constructeur donne peu d'informations sur les technologies utilisées, quelques recoupements nous conduisent aux composants matériels et logiciels suivants : Matériel : Mini carte mère Gumstix Processeur PXA270 Intel XScale Lien vers le site Gumstix ![]() Wiki sur le Gumstix ![]() Logiciel : Système d'exploitation Linux Langages C/C++ et SSML ( Speech synthesis markup language) ![]() L'ordinateur de la base se connecte à un ordinateur pour récupérer les données et assurer le paramétrage. L'interface est un navigateur web, un serveur web étant intégré à la base.
Ligne de départ La Rochelle Coupe IdF 25 mars 2007, règles 18.1 et 16.1
Les faits : Manche 6 de la coupe Île de France à la mer le 25 mars 2007 à La Rochelle. Vent inférieur à 8N, sur la ligne de départ les voiliers impliqués qui sont tous des Grand Surprises sont à une vitesse approximative de 4N. Notre voilier est sur le schéma le Grand Surprise de couleur jaune . Le GS jaune doit se ralentir pour éviter le GS bleu qui lui barre la route au largue tribord amure après avoir empanné car il était trop tôt sur la ligne. Le GS bleu s'introduit alors entre le GS jaune et le GS vert, initialement à deux largeurs de bateau sous le vent du GS jaune. Le GS jaune poursuit sa route au près pour passer sous le vent du bateau comité. Alors que le GS jaune est engagé entre le GS bleu et le bateau comité, le GS vert loffe et un contact a lieu entre les bateaux. Aucun des bateaux ne réclame in fine, bien que le GS vert en aie eu l'intention. Analyse Dans la première phase de l'incident, bleu n'est pas prioritaire selon la règle 11 "Sur le même bord engagé" ![]() ![]() Jaune est au près et il ya de la place lorsqu'il s'engage au bateau comité. Vert est prioritaire sur bleu et bleu sur jaune au titre de la règle 11 "Sur le même bord engagé" ![]() ![]() ![]() ![]() En cas de réclamation, vert peut réclamer contre bleu et bleu contre jaune. Passage bouée au vent Cherbourg 10 mars 2007, règle 18
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